AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
IMAGE
SON
MONTAGE
Philippe La Bruyère, Joerg Bremen
MUSIQUE ORIGINALE
PRODUCTION / DIFFUSION
Lapsus, Artcore Films, Blue Space Media, La Sept ARTE, La Sept ARTE
PARTICIPATION
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Doc & Film International, The Party Film Sales, ADAV, Images de la culture (CNC), BnF - Bibliothèque Nationale de France
ISAN : ISAN 0000-0001-73A8-0000-E-0000-0000-W
COMMENT VISIONNER CE FILM ?
Distributeur(s) :
Depuis ses origines en 1978, le fonds Images de la culture, géré directement par le CNC depuis 1996, constitue un outil privilégié pour la diffusion de la culture audiovisuelle en France. Le catalogue totalise aujourd’hui plus de 2700 œuvres documentaires.
+ Images de la CultureFilm disponible à l'Adav, catalogue réservé aux établissements éducatifs et culturels.
En savoir plusCe film est préservé et consultable à la Bibliothèque nationale de France (bibliothèque de recherche, sur accréditation).
Plus d'informations sur le dépôt légal
France | 1999 | 26 minutes
Un film de Heinz-Peter Schwerfel
Collection Design
Invention technologique et esthétique la plus innovante des années 70, le TGV est le symbole d’une époque encore imprégnée de l’euphorie et de la légèreté des Trente Glorieuses. Nés du cerveau de deux designers, Roger Tallon et Jacques Cooper, qui ont collaboré au renou- veau du chemin de fer en Europe, le projet du TGV a mis plus d’un quart de siècle à aboutir. Pour ce faire, il a fallu exploiter de nouveaux matériaux, inventer des formes et faire évoluer les mentalités. En 1981, date de l’inauguration de la ligne Paris-Lyon, il est enfin sur les rails et frappe par ses innovations audacieuses, à la fois techniques (vitesse, confort, sécurité, stabilisation, insonorisation...) et esthétiques (forme et couleur). Grâce à un profil oblong de la voiture de tête – le "nez", base de l’aérodynamisme –, le centre de gravité est abaissé et la vitesse accrue. Le TGV permet ainsi de satisfaire les ambitions technologiques françaises. Symbole d’une époque économique encore euphorique où la publicité envahit de plus en plus l’espace public, le TGV reflète les fantasmes d’un avenir radieux et l’insouciance d’une société encore peu préoccupée par les problèmes du chômage : Plastic Bertrand chantait “Ça plane pour moi” et tout semblait encore aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Thématique
Distinctions
- 2001 : Images en bibliothèques - Paris (France) - Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques