Un moment de silence
A Moment of Silence
AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
IMAGE
MONTAGE
PRODUCTION / DIFFUSION
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
EYE Film Institute Netherlands, ADAV, BnF - Bibliothèque Nationale de France
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Distributeur(s) :
Film disponible à l'Adav, catalogue réservé aux établissements éducatifs et culturels.
En savoir plusCe film est préservé et consultable à la Bibliothèque nationale de France (bibliothèque de recherche, sur accréditation).
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Pays-Bas | 1963 | 10 minutes
Un film de Johan van der Keuken
Ce film, réalisé avec des moyens extrêmement modestes, est l'un des premiers travaux autonomes de Johan van der Keuken. Il a cherché, ici, à filmer librement sans être lié ni à une anecdote qui procurerait l'argument du film, ni à un scénario préétabli. "L'argument" est mince : au début du film, le va-et-vient incessant des voitures ralentit, les piétons s'arrêtent, la ville d'Amsterdam s'immobilise (cela arrive dans le cadre d'une commémoration, mais ce n'est pas précisé dans le film).
Dans le silence qui naît, des séquences tournées sur le vif débutent dans un climat presqu'irréel, des observations simples et poétiques se dessinent jusqu'à constituer un tableau urbain. Un monde subjectif et composite (à base de ce qui est objectivement perceptible) se forme et s'anéantit lorsque l'on retrouve la masse de gens, toujours immobile, qui finit par se remettre en mouvement. Tout recommence et le film se termine par un carton sur lequel on peut lire : etc.".
This film, made with very modest means, is one of the first films Johan van der Keuken made on his own. Here he tried to film freely without the constraints of anecdote, storyline or predefined script. The "story" is free: at the beginning, the incessant coming-and-going of the cars slows to a crawl, the passersby stop and the city of Amsterdam comes to a standstill (in fact, there is a commemoration taking place but this is not mentioned in the film). In the resulting silence, the film sequences shot on the spot seem to emerge from the unreal. Simple poetic observations come to life to form a new urban landscape. A subjective, composite world composed of what is objectively visible appears and then disappears as we see the crowds, still immobile, spring to life once more. All begins again and the film ends with a card on which is inscribed: "etc.".