Quand on pense “jeune littérature américaine”, on pense encore souvent à Bret Easton Ellis et à Jay McInerney. Or Ellis et McInerney, avec Tama Janowitz ou David Leavitt, ont renouvelé la scène littéraire américaine, et plus spécifiquement new-yorkaise, au début des années 80, soit plus de vingt ans auparavant. En leur temps, ils prouvèrent aux éditeurs comme aux lecteurs, qu’on pouvait être jeune, parler de son monde (New York, les bars, la nuit, la drogue) et écrire des romans puissants, puis intéresser le monde entier. Qu’en est-il aujourd’hui ? Qui sont ces nouveaux auteurs américains qui ont émergé ces dernières années et s’ancrent à New York ? Vingt ans après les phénomènes Bret Easton Ellis et jay McInerney, comment travaillent-ils, mettent-ils New York au centre de leurs livres, renouvellent-ils vraiment la littérature ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons rencontré Rick Moody, Jonathan Safran Foer, Nicole Krauss, Jonathan Franzen et Marisha Pessl, comme figures émergentes des lettres US. Et nous avons demandé à Jay McInerney de faire le lien entre la jeune scène littéraire début 80, dont il fut, et la façon dont travaillent ces auteurs aujourd’hui

Through the portrait of six American writers, Nelly Kaprièlian and Sylvain Bergère attempt to analyse the new generation of New York writers that has sprung up in the wake of Jay McInerney and Breat Easton Ellis, key figures of the “Lost Generation”. Through these encounters, a portrait is drawn of post-September 11 American society, along with the literary and aesthetic issues that these young American authors deal with. (With Jay McInerney, Jonathan Franzen, Jonathan Safran Foer, Nicole Krauss, Rick Moody, Marisha Pessl).