Que peut la foi face au totalitarisme, à la guerre, au mal absolu ? C'est à cette question centrale que le film tente de répondre en la déclinant sur deux niveaux : celui des clercs et de l'attitude de la hiérarchie catholique, celui des fidèles et de la dimension humaine du drame, chacun faisant l'objet d'une des deux parties du film.
La première partie, Les Stratégies du Vatican, s'intéresse au rôle du Vatican et des responsables des Églises nationales, à leurs relations avec le nazisme, à ce qu'ils ont fait pour empêcher le désastre.
La deuxième partie, Des croyants déchirés s'interroge sur l'attitude des fidèles : leurs choix, leurs engagements, leurs antagonismes avec la hiérarchie. Ils se regroupent, luttent, c'est "La Rose blanche" à Munich, "Témoignage chrétien" à Lyon, c'est dans l'autre camp la LVF et la Milice. Leurs itinéraires contestés, de l'indifférence à l'héroïsme, soulignent la difficulté du choix, même pour des croyants.

This film deals with the Roman Catholic Church's attitude at the time of Nazism. It is an investigation on the power of Faith and Belief when facing the absolute Evil. A two Church's ambigous position during the time of Nazism even if it did not stand to a monolitic position. The first part focuses on the attitude of Pius XI and Pius XII and on the national Churches' heads. The political and diplomatical implications of the relations with Nazism provides the story with its structure. The second part questions the attitude of believers : their choices, their commitments, their conflict with the hierarchy. They regroup themselves, struggle - as in the "White Rose" movement in Munich, "Christian Witness" in Lyon ; on the other hand it is the LVF and the Milice. Their conflicting lines of conduct, from indifference to heroism emphasise how difficult it was to make a choice, even for believers.