
AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
IMAGE
SON
MONTAGE
PRODUCTION / DIFFUSION
Caméra One Télévision, Douce, La Sept
PARTICIPATION
CNC, Scam - Brouillon d'un rêve, Ministère des Affaires étrangères
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Agence du court métrage, Caméra One Télévision, Les Films de l'Astrophore, ADAV, BnF - Bibliothèque Nationale de France, ARTE Éditions, Universciné
ISAN : non renseigné - en savoir plus
COMMENT VISIONNER CE FILM ?
Distributeur(s) :
Agence du court métrage, Caméra One Télévision, Les Films de l'Astrophore
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L’Agence du court métrage, association régie par la loi de 1901 et fondée en 1983, est née de la volonté de nombreux professionels (réalisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants) de promouvoir et développer la diffusion des films courts.
Film disponible à l'Adav, catalogue réservé aux établissements éducatifs et culturels.
En savoir plusCe film est préservé et consultable à la Bibliothèque nationale de France (bibliothèque de recherche, sur accréditation).
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France | 1987 | 13 minutes
Un film de Alain Cavalier
Collection Portraits de Alain Cavalier
"Ah ! Vous faîtes des rouleaux avec les papiers que je vois dans votre placard ? Parce que moi, on ne me voit pas, là, mais je suis dans votre placard !"
Une journée de travail avec Amélia, dame des lavabos dans les sous-sols de Royal Printemps, grand café en face du magasin du Printemps, boulevard Haussmann.
Chaque portrait de cette série est constitué de l'interview par Alain Cavalier d'une femme exerçant à Paris un métier rare ou en voie de disparition. Sur le lieu de travail, elles évoquent leur métier et ses techniques, leur formation et leur histoire, leurs goûts et leur vie quotidienne.
Ces portraits ont un caractère autant documentaire qu'intimiste et révèlent des personnalités et des univers de travail étonnants.
""Archiver le travail manuel féminin". Ces portraits sont des rencontres que je voudrais garder de l'oubli, ne serait-ce que pendant les quelques minutes où elles sont devant vous. Ce sont des femmes qui travaillent, qui font des enfants et qui, en même temps, gardent un esprit d'indépendance.
J'ai tourné vingt portraits. Mon désir est d'archiver le travail manuel féminin. Mon espoir est qu'entre le premier et le dernier portrait, ce soit aussi l'histoire du travail d'un cinéaste. Comment filmerai-je ma soixante dix huitième rencontre ? J'ai choisi cette courte durée de treize minutes environ pour plusieurs raisons : ne pas ennuyer, échapper à toute coupure, réaliser le film vite, dans un élan et sans trop de ratures.
Je ne suis pas un documentariste. Je suis plutôt un amateur de visages, de mains et d'objets : j'aime la générosité de ces femmes qui acceptent que je les filme. Rendre compte de la réalité ne m'attire pas. La réalité n'est qu'un mot, comme sa sœur jumelle, la fiction, que je pratique par ailleurs, avec un plaisir différent."
(Alain Cavalier)