Family Lodging in Guise
AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
AUTEUR(S)
IMAGE
SON
MONTAGE
PRODUCTION / DIFFUSION
Les Films d'ici, Musée d'Orsay, La Sept ARTE
PARTICIPATION
CNC, Plan d'action 16/9 de l'Union européenne, Procirep
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Lagardère Studios Distribution, ADAV, BnF - Bibliothèque Nationale de France, La Maison du doc, ARTE Éditions, ARTE VOD
ISAN : ISAN 0000-0001-9CE2-0007-T-0000-0000-O
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Vidéothèque permanente, gérée par la Maison du documentaire, accessible sur place ou à distance et réservée exclusivement aux professionnels de l’audiovisuel.
En savoir plusFilm disponible à l'Adav, catalogue réservé aux établissements éducatifs et culturels.
En savoir plusCe film est préservé et consultable à la Bibliothèque nationale de France (bibliothèque de recherche, sur accréditation).
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France | 1999 | 27 minutes | Beta numérique
Un film de Catherine Adda
Collection Architectures
C'est d'abord l'histoire d'un projet, celui du logement collectif, considéré aujourd'hui comme l'ancêtre du logement social. En cette première moitié du XIXe siècle, la révolution industrielle attire une population nombreuse dans des villes où rien n'est prévu pour l'accueillir. Les industriels redoutent l'habitat collectif susceptible de favoriser des foyers insurrectionnels en ces temps d'agitation révolutionnaire. Le familistère de Guise fait fi de ces réticences : un seul bâtiment de 450 mètres de développement, élevé d'un rez-de-chaussée, de trois étages et des combles accessibles par 16 escaliers collectifs qui desservent des appartements pouvant loger 1 500 personnes. Jean-Baptiste André Godin, le concepteur, l'architecte, le constructeur et le propriétaire du bâtiment, n'est pas un patron comme les autres, c'est un utopiste fouriériste. L'habitat communautaire est pour lui la pierre angulaire de cette société nouvelle.
This is first of all the story of a project, a project of collective housing, considered today as the ancestor of social housing. In the first half of the 19th century, the industrial revolution attracted a plentiful population to the towns where there was nothing organised to receive them. The industrialists feared collective housing which was likely to promote little centres of insurrection at a time of revolutionary agitation. The Guise familistère (workers' cooperative association) did not care about this reticence : a single building of 450 metres, with a ground floor, three storeys and attics accessible by 16 collective stairs which served apartments able to accommodate 1,500 people. Jean-Baptiste André Godin, the designer, architect, builder and owner of the building, was not a boss like the others, he was an associationist utopian. For him, communal housing was the cornerstone of the new society.