AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
IMAGE
Hervé Lodé, Emmanuelle Collinot, Federico Bracken, Gary Rogers
SON
Thierry Blandin, Fernando Soldevilla, Pedro Toribo
MONTAGE
Isabelle Martin , Barbara Bascou
PRODUCTION / DIFFUSION
Folamour Productions, ARTE France
PARTICIPATION
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Folamour Productions, Images de la culture (CNC), ADAV, Éditions Montparnasse
ISAN : ISAN 0000-0002-FFED-0000-G-0000-0000-Q
COMMENT VISIONNER CE FILM ?
Distributeur(s) :
DVD en vente sur :
Depuis ses origines en 1978, le fonds Images de la culture, géré directement par le CNC depuis 1996, constitue un outil privilégié pour la diffusion de la culture audiovisuelle en France. Le catalogue totalise aujourd’hui plus de 2700 œuvres documentaires.
+ Images de la CultureFilm disponible à l'Adav, catalogue réservé aux établissements éducatifs et culturels.
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France | 2012 | 52 minutes | HDCam
Un film de Antoine de Gaudemar
Collection Un film & son époque
Tout sur ma mère (1999), Oscar du meilleur film étranger et point culminant dans l’œuvre de Pedro Almodovar, en condense les principaux leitmotive : mélodrame, univers féminin et interlope, famille et sexualité. Illustré d’archives, d’interviews d’Almodovar, de ses actrices (Penelope Cruz, Marisa Paredes, Cecilia Roth) et de proches, ainsi que du sociologue Didier Eribon, ce documentaire fait la lumière sur les thèmes chers au cinéaste.
Ancrée dans son présent, liée aussi à la marginalité underground de l’Espagne post-franquiste (la fameuse Movida) qui constitue l’environnement amical du cinéaste, la fiction almodovarienne pourrait bien tenir, selon le cinéaste lui-même, des talents de sa propre mère. Une fiction qui jouerait le rôle d’une "amélioration de la vie, si imparfaite", une part "maternante". Cette importance de la maternité et de la paternité se retrouve dans le film, sous l’égide d’une famille recomposée, de cœur plutôt que biologique, rejoignant en cela les idées des "gender studies" et, selon Didier Eribon, offrant au film une capacité de subversion autant que de témoignage des transformations de la société. Mais ce qui intéresse Almodovar, c’est avant tout l’univers féminin, uni à travers les différentes classes sociales. Et les actrices, ici conviées à relater leur expérience du tournage, racontent comment elles s’arrangent de ce "flou des identités" construit par un cinéaste démiurge et "baroque".
Pierre Eugène