AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
AUTEUR(S)
IMAGE
SON
Thierry Blandin, Hjalti Bager-Jonathansson, Peter Priglinger, Jakob Schmidt
MONTAGE
PRODUCTION / DIFFUSION
Folamour Productions, ARTE France
PARTICIPATION
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
Folamour Productions, Images de la culture (CNC), ADAV, Éditions Montparnasse, ARTE VOD
ISAN : ISAN 0000-0003-6B02-0000-0-0000-0000-3
COMMENT VISIONNER CE FILM ?
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Depuis ses origines en 1978, le fonds Images de la culture, géré directement par le CNC depuis 1996, constitue un outil privilégié pour la diffusion de la culture audiovisuelle en France. Le catalogue totalise aujourd’hui plus de 2700 œuvres documentaires.
+ Images de la CultureFilm disponible à l'Adav, catalogue réservé aux établissements éducatifs et culturels.
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France | 2013 | 52 minutes | HDCam
Un film de Vassili Silovic
Collection Un film & son époque
Dans un village allemand à la veille de la Première Guerre mondiale, un groupe d’enfants commet des actes criminels, à l’image de la violence de l’éducation qu’ils reçoivent. Michael Haneke, son équipe technique et ses acteurs racontent la fabrication du Ruban blanc (2009) tandis que l’historien Jacques Le Rider et la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, à l'appui d'images d’archives d’Alice Miller, explorent le thème du film.
À l’instar des écrivains Peter Handke, Thomas Bernhard et Elfriede Jelinek, le cinéaste fustige une société autrichienne qui se pose en victime. Pas de place pour le divertissement donc, ses films posent la question d’une violence qui jaillit toujours hors champ, comme ici lorsque le père bat son fils bord cadre. La précision de sa mise en scène se retrouve dans sa méthode : le story-board, qu’il dessine lui-même de manière presque enfantine, contient toutes les indications destinées à l’équipe. Une année de repérage, 7000 enfants auditionnés : le cinéma d’Haneke ne laisse pas de place à l’improvisation. Du chef-opérateur Christian Berger au directeur de casting Markus Schleinzer, qui a accompagné les jeunes acteurs du film, ses collaborateurs racontent avec un mélange d’admiration et de terreur l’exigence du maître autrichien. Pour autant, Michael Haneke refuse de donner des réponses et voit au contraire ses films comme une réflexion ouverte à laquelle le spectateur est invité.
(Martin Drouot)