J’avais 7 ans lorsque c’est arrivé. Je fais partie des 350 millions de personnes dans le monde atteintes d’une drôle de maladie invisible ... Le diabète.
À cet âge, on n’y comprend pas encore grand-chose mais à écouter les adultes, on se dit que c’est du sérieux.
À l’époque, je suis partie dans une colonie pas tout à fait comme les autres pour apprendre et partager avec d’autres enfants comme moi. Aujourd’hui, je repars sur ces lieux, accompagnée de 56 enfants de 6 à 11 ans, pour montrer leur quotidien, tenter de mettre des mots et cerner la dualité du “être”/“être diabétique” qui les habite.
Pour quelques barres de chocolat est l’évocation d’une perte de l’innocence et l’histoire d’un apprentissage collectif.

I was 7 when it happened. I am one of the 350 millions people in the world suffering from a weird invisible condition... Diabetes.
At this age, it is hard to understand but while listening to grown ups, I understood it was something serious.
At this time, I went to a summer camp a little bit different than others in order to learn and share with other children like me.
Today, I’m going back there, with 56 children from 6 to 11 years old, to show their everyday life and to try to name and identify the duality "to be"/"to be diabetic" with them.
Pour quelques barres de chocolat is the evocation of losing one’s innocence and the story of a common learning.