AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S)
Hermann Pölking-Eiken, Linn Sackarnd
IMAGE
SON
MONTAGE
Ulrich Stein, Richard Krause, Sonja Baeger
MUSIQUE ORIGINALE
Henrik Albrecht, Johannes Beere, Laurent Eyquem, Eike Hosenfeld, Denis Moritz, Olaf Parusel
PRODUCTION / DIFFUSION
LOOKSfilm [Leipzig], ZDF (Zweites Deutsches Fernsehen), ARTE Allemagne, Toute l'Histoire
PARTICIPATION
Office national des Anciens Combattants et Victimes de guerre, Ministère des Armées, Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA)
ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S)
ISAN : non renseigné - en savoir plus
Allemagne | 2020 | 52 minutes
Un film de Hermann Pölking-Eiken, Linn Sackarnd
Collection 1870-1871 - La Guerre franco-prussienne
Quand elle éclate, le 19 juillet 1870, la guerre entre la France et la coalition de royaumes réunis sous la bannière du roi de Prusse Guillaume Ier est l’un des premiers conflits où les avancées techniques de l’ère industrielle jouent un rôle majeur : le train, le télégraphe, la photographie, mais aussi la presse populaire, alors en plein essor. Après avoir fait ses armes en Crimée et en Inde, le journaliste britannique William Howard Russell, 49 ans, est dépêché par le Times de Londres auprès de l’état-major prussien. De la bataille de Bazeilles, en août 1870, jusqu’à la naissance de l’Empire allemand, proclamé à Versailles après la défaite française en janvier 1871, cet observateur avisé livre un témoignage impartial sur la cruauté du conflit, non seulement pour les combattants, mais également pour les populations civiles.
Les mouvements de troupes, les traumatismes de Bazeilles et de Sedan pour les Français, le terrible siège de Paris, le sacre de Guillaume Ier dans la galerie des Glaces du château de Versailles : autant d’événements cruciaux, qui, racontés par les mots de ces trois témoins, au regard complémentaire, livrent un tableau éclairant de cette guerre fratricide, qui allait façonner pour plusieurs décennies les rapports conflictuels entre la République française renaissante et la toute jeune nation allemande. Servis par une remarquable iconographie, les observations de ces témoins aux “premières loges” et les éclairages d’historiens tissent une proximité émouvante avec ceux qui, il y a cent cinquante ans, prirent les armes des deux côtés du Rhin.